Frères et sœurs en ce huitième dimanche du temps de la Pentecôte nous écoutons Saint Matthieu dans son Évangile au chapitre 12 transmettre l’attitude de Jésus Christ face à la conspiration et aux incompréhensions des pharisiens. En effet au début du chapitre ces derniers vinrent se plaindre auprès de Jésus car ses disciples mangeaient des épis de blé le jour du sabbat ; chose proscrite par la loi. Alors Jésus Christ, au lieu de réprimander ses disciples et du coup mettre fin à l’indignation des plaignants, il prend le parti des accusés et les défend. Puis il se rend à la synagogue des pharisiens et guérit un homme en ce jour de sabbat. Et cette guérison était accompagnée par un enseignement nouveau : « il est permis de faire le bien le jour du sabbat ».
Hélas les pharisiens qui attendaient de Jésus qu’il aille dans leur sens et qu’il dise ce qu’ils avaient envie d’entendre, prennent cet enseignement pour une provocation de trop ! Alors ils décident de le faire périr. Eh oui il ne fallait pas contrarier ces pharisiens ! Sinon vous serez éliminés. Si vous ne pensez pas comme eux, vous risquez votre tête. N’est ce pas ce que nous pouvons vivre encore de nos jours malheureusement ? N’est ce pas ce qu’endurent encore nos frères et sœurs en Jésus Christ un peu partout ?
Mais que faire face à des coeurs endurcis qui ne souhaitent rien entendre ? Jésus Christ en tout cas décide de partir. Il dit ce qu’il avait à dire d’une manière claire et refuse de transformer ce différent en rapport de force. N’aurait-il pas pu éliminer ces individus par une simple parole ? Bien sûr que si, mais il est venu sauver et non pas condamner. Alors tant pis si ces pharisiens ne souhaitent pas accueillir le salut. D’autres le voudront peut-être. D’ailleurs dans l’Évangile Saint Matthieu précise : « …beaucoup de gens le suivirent et il les guérit tous ». Mt 12/15
Frères et sœurs bienheureux sommes-nous si nous suivons Le Sauveur. Ce n’est pas en répondant à la violence par la violence que nous contribuerons au salut du monde. Mais en évitant de se laisser piéger par la spirale du mal que nous pourrons rester libre pour sauver comme Jésus-Christ ce qui peut l’être. Il y a quelques jours nous avons célébré la mémoire de Sainte Marina. Demain nous célébrons la fête de saint Élie et le 23 juillet c’est la fête de saint Charbel. Tous ces témoins visibles de la foi nous rappellent la bonté de Dieu et qu’il est bon de l’accueillir dans notre vie. Au Seigneur la gloire pour toujours.
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