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La vie humaine!

Dernière mise à jour : 11 juil. 2021

« Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. » Mt 12/14


Chers frères et sœurs quelle joie de célébrer le Seigneur ensemble en ce huitième dimanche du temps de la glorieuse Pentecôte. Nous avons écouté dans l’épître de saint Paul aux Romains au chapitre huit que l’Esprit de Dieu fait vivre quand il habite la personne. Selon l’Évangile de Saint Matthieu au chapitre douze, des pharisiens cherchent à tuer Jésus. Ils cherchaient à tuer celui qui est la vie. Ils n’avaient pas compris que le Père a envoyé son propre Fils pour nous sauver de la mort engendrée par le péché. Ils pensaient pouvoir mettre la main sur celui qui a façonné l’homme avec ses propres mains, selon sa ressemblance.


Demandons pardon au Seigneur pour qu’Il prenne pitié de nous et nous délivre du mal qui nous enchaine et qui empêche la vie de se déployer. Implorons sa miséricorde pour celles et ceux qui détruisent la vie, ce don précieux qui nous est confié.


Aujourd’hui nous célébrons la fête de Saint Benoît, appelé en Occident le père des moines. Cet homme béni, fondateur de l’ordre des bénédictins est connu pour avoir organisé la vie monastique en Europe. Si des pharisiens ont voulu faire périr Jésus comme nous le rapporte Saint Matthieu, des hommes ont essayé de tuer ce saint homme également. Les raisons se ressemblent souvent ; jalousie, orgueil, désavantager le bien commun en faveur de l’intérêt personnel etc.


Quand Jésus apprend ce que préparent les pharisiens il s’en va ; Le jour où des jeunes moines ont empoisonné son vin, Benoît quitte le monastère et renonce à son poste de père abbé. Ces moines lui avaient pourtant demandé dans le passé de les former, et quand ils ont trouvé que les règles de la vie monastique imposées étaient difficiles ils ont décidé de l’éliminer. Si Benoît avait accepté de former ces moines il leur avait pourtant prévenu que ça n’allait pas être facile. Quand il a compris qu’ils ne voulaient plus de lui il a tout simplement quitté le monastère.



C’est un peu ce que nous faisons en temps de persécutions ; nous quittons une maison, un quartier, une ville, et parfois même un pays pour protéger des vies. Car la vie humaine est le véritable trésor qu’il faut sauver plus que tout autre bien.


Nous prions depuis toujours pour nos frères et sœurs martyrs comme les frères franciscains et leurs compagnons Massabki tués à Damas en 1860 que nous fêtons le 10 juillet. Nous avons beaucoup prié depuis le 4 août pour nos frères et sœurs martyrs des explosions du port de Beyrouth, pour les blessés, pour leurs familles, pour les sinistrés. Beaucoup parmi nous continuent à se mobiliser pour exprimer notre soutien fraternel. Merci à Elie qui par sa présence et les photos qu’il apporte vient mettre des visages à nos frères et sœurs qui ont quitté cette terre. Continuons à prier les uns avec les autres car nous croyons en celui qui est la vie.


Oui l'Esprit Saint fait vivre la personne qui l'accueille comme saint Benoît.


Non Jésus-Christ ne fuyait pas la mort ; s’il était parti c’était simplement parce qu’il avait encore beaucoup de choses à accomplir. Le moment venu il s’est livré, et par sa passion et par sa résurrection nous avons reçu la vie éternelle. Au Seigneur la gloire pour toujours.

Sermon du huitième dimanche de la glorieuse Pentecôte

Rm 8/1-11 Mt 12/14-21

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