Dimanche des rameaux Ph 1/1-13 et Jn 12/12-22
Des nains sur des épaules de géants
Frères et sœurs en ce dimanche nous célébrons l'entré de Jésus Christ à Jérusalem. Avec vous je souhaite réfléchir ce matin autour de l'importance de cet événement. Pourquoi le dimanche des rameaux est-il devenu une fête particulière ? Au Liban les commerçants se préparent pour vendre toutes sortes de bougies décorées. Les familles dépensent de l'argent pour acheter de jolis habits. Les paroisses investissent dans la décoration des églises, etc... Nous entendons souvent dire : « les rameaux c'est la fête des enfants ». Alors essayons de comprendre le sens profond que nous donnons à cette célébration.
L'Évangile décrit l'accueil que les habitants de Jérusalem ont réservé à Jésus-Christ. Ils criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d’Israël ! » Bienvenue, sauve-nous. « Dans la liturgie juive, les Hoshannot sont un cycle de prières propre à la fête des cabanes (Souccot), qui se tenait autrefois dans le Temple de Jérusalem, et de nos jours à la synagogue. » Wikipédia
Bien que Dieu nous a déjà sauvé en nous donnant la vie éternelle, par le mystère de la rédemption, nous continuons à lui dire aujourd'hui ; Bienvenue et sauve-nous. Alors de quoi souhaitons-nous qu'il nous sauves en plus ? Peut-être que nous avons ce besoin d'être sauvé à cause du péché qui engendre en nous la mort !
Oui le Seigneur a été porté et très bien accueillit. A notre tour nous portons nos enfants sur nos épaules et marchons derrière la croix glorieuse en procession. En ce geste nous exprimons la volonté de porter nos enfants et marcher à la suite de Jésus-Christ notre sauveur tout comme l'ont déjà faits nos parents et les générations précédentes. Ce geste révèle la beauté d'appartenir à l'Église. Et de continuer ce que notre Seigneur a déjà commencé. Viens Seigneur dans notre vie. Tu es le bienvenue dans nos familles. Hosanna Hosanna Hosanna.
Nani gigantum humeris insidentes : Des nains sur des épaules de géants
Cette "Métaphore attribuée à Bernard de Chartres, xiie siècle, utilisée pour montrer l'importance pour tout homme ayant une ambition intellectuelle de s'appuyer sur les travaux des grands penseurs du passé" Wikipedia
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