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Saint Nimatoullah 1808 - 1858

Saint Nimatoullah Al Hardini 1808 - 1858


Il s'agit de Joseph ben (fils de) Georges Kassab et Maryam Raad, du village de Hardine - Aali (haut)Batroun. Il est le quatrième d'une famille de cinq garçons et de deux filles : Assaf, Elias (l’érmite Elisée), Tanios, Joseph (le saint, la grâce de Dieu) Jacob, Christiane et Marie. Il est né au mois de mars 1808. Il a grandi dans un environnement montagneux agricole dans «la ville aux trente monastères et églises », dans une ambiance remplie de piété, de vertu, d'honnêteté et de crainte du Seigneur. Il a étudié à l'école du village puis a déménagé dans la maison de son grand-père, le prêtre Joseph Raad à Tannourine, en 1816, et y est resté jusqu'en 1822, date à laquelle il a reçu son éducation élémentaire, à l'école du monastère Saint Antoine Houb - Tannourine, qui est affiliée à l'ordre libanais maronite.


Puis il retourna dans son village, aidant son père à cultiver la terre et à s'occuper du bétail. Il persévéra dans la prière dans les églises et les grtottes, jusqu'à l'âge de vingt ans, lorsqu'il entendit au plus profond de lui la voix du Seigneur l'appelant à entrer au monastère. Joseph est entré au noviciat, au monastère Saint Antoine le Grand - Qozhaya le 1/11/1828. Il a pris l’habit à l’époque du supérieur du monastère, le père Macarius Al-Shahroury, prenant aussi le nom de frère Nimatoullah, (grâce de Dieu) et là il a appris à faire la reliure et la couture, tandis que son frère, le père Élisée, expérimentait son appel à l'ascèse dans l'un des ermitages du monastère.


Il a fait ses vœux monastiques le 14 novembre 1830. Le frère Nimatoullah a poursuivi ses études philosophiques et théologiques à l'école monastique de St. Cyprien et Justine -à Kfifan, entre 1830 et 1835. Il est ordonné prêtre au monastère de Kfifan par l’imposition des mains de Mgr Simon Zouein le 25 décembre 1835.


Entre 1835 et 1838, il était au monastère de Kfifan, assurant l'éducation des enfants et aidant au service des paroisses voisines.


Entre 1838 et 1845, il est nommé directeur des frères étudiants au monastère de Kfifan.

Le Saint-Siège le nomma superviseur général de l'ordre en trois étapes: (1845-1847; 1850-1853; 1856-1858), et la présidence générale était alors au Monastère de Notre-Dame de Tamish.


En 1848, il est nommé économe au monastère Saint Maroun - Annaya.


En 1849, on le retrouve comme enseignant à l'école Saint Michael Bhersaf.


Entre 1853 et 1856, le Père Nimatoullah séjourne au monastère de Kfifan, poursuivant l'enseignement de la théologie morale aux frères étudiants, dont le frère Charbel Makhlouf (Saint Charbel) de Bekaa Kafra.


Le 4 décembre 1858, le père Nimatoullah tomba malade de pleurésie (inflammation de la plèvre, la membrane recouvrant les poumons) à cause du vent glacial du nord, et à ce moment-là il était au monastère de Kfifan, et il mourut le 14/12/1858. Il fut enterré à Kfifan.



"l’ordre monastique est ainsi. Il était ainsi et demeurera. Et le brave trouvera le salut de son âme." Le Père Nematollah a été sanctifié par Dieu à travers la vie monastique commune, jusqu'à ce qu'il soit appelé « le moine canonique » ou plutôt «la loi monastique vivante ». En plus de ses longues et constantes veillées d’adoration eucharistique dans l'église, la Bible et le livre Les Gloires de Marie de Saint Alphonse de Liguori ont été ses compagnons de toujours. Il était connu pour sa douceur, il n'acceptait pas les honneurs ou les postes de travail que par ordre d'obéissance. Il a évité le poste de supérieur générale, et il a préféré la subordination à la présidence en disant: «Je demande à Dieu de ne pas mourir tant que j'ai un travail.»


Il pratiquait l'ascétisme, et l'austérité dans ses repas, ses vêtements et son sommeil. Il se battait contre toute tentation et désir par la prière constante, la patience et humilité. Il portait les fardeaux de la responsabilité administrative, dans la persévérance et la connaissance à travers l'éducation, brisant ainsi toute volonté ou penchant vers la faiblesse. Son cœur était ainsi attaché aux trésors célestes et au visage du Christ et sa lumière.


"Il a aimé la sainte vierge d'un amour filial très fort. C'est pourquoi son nom béni était sur ses lèvres sans cesse, criant à son intercession jour et nuit, fixant ses images sacrées, et poussant un soupir de soulagement comme s'il voulait sortir de la prison corporelle pour jouir de sa vue dans la demeure de l'éternité. Et chaque fois qu'il entrait ou sortait de sa cellule, il s’inclinait devant son icône et la saluait par la prière de l'angelus. Il a honoré, d'une manière spéciale, l’immaculée conception, avant même que l'Église ne confirme ce dogme.


Ses contemporains l'appelaient "le saint de Kfifan", admirant ses vertus, alors s'ils voulaient illustrer la vertu de l'un d'entre eux, ils disaient : "Il est comme Hardini" ou "Untel Hardan", c'est-à-dire qu'il a imité le saint Hardini.


Il a pratiqué l'enseignement et a prêché plus avec son bon exemple qu'avec ses paroles.


Il a travaillé dans la reliure et la couture tout au long de sa vie.


La nuit où il a été enterré une lumière brillante a jaillie du tombeau, et les croyants ont afflué vers sa tombe de toutes les directions, cherchant des grâces et des bénédictions.


Le dossier de sa béatification fut présenté au Siège apostolique à Rome le 14 mai 1926.


Le Pape Jean-Paul II approuva ses vertus héroïques le 7 septembre 1989 et le déclara honorable.


Il l'a déclaré bienheureux le 10 mai 1998, après avoir confirmé le miracle de la guérison du jeune André Najm, de son cancère.


Il a été déclaré saint de l'Église universelle le 16 mai 2004, après avoir confirmé le miracle du rétablissement de Mme Rose Saad de sa cécité.

L'Église maronite célèbre sa fête le 14 décembre.


Texte traduit de l’arabe Source site internet de l’ordre libanais maronite.



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