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Tout ce qui est à moi est à toi.

Dans la liturgie maronite nous sommes au quatrième dimanche du carême. Par un festin (les noces de Cana) nous sommes entrés dans le temps du carême. Souvenez-vous, c’était le premier miracle de Jésus. Il transforma l’eau en vin pour que la fête continue. Et nous voilà à la mi-carême avec un autre festin qui est donné cette fois si en l’honneur du retour d’un fils à la maison de son père.

Après les guérisons physiques vécues les deux derniers dimanches avec le lépreux d’une part et la femme qui perdait sa vie lentement depuis 12 ans de l’autre part, aujourd’hui l’Église nous propose une guérison d’un autre genre. Il s’agit de la guérison intérieure. Nous entrons dans la dimension spirituelle ; dans ce qui est invisible.


Frères et sœurs si les conséquences de la maladie physique sont évidentes et se traduisent par des incapacités à faire son travail par exemple, les conséquences du péché le sont aussi. Le péché nous rend malades, nous affecte dans nos relations, nous tire vers le bas, bref nous empêche de vivre heureux. Heureusement Jésus Christ est un véritable médecin du corps et du cœur. Il nous propose un remède efficace pour guérir nous l’appelons le sacrement de pardon et de réconciliation.


Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.

Cette parabole est comparable au mode d’emploi à lire avant de prendre un médicament :


1- L’Examen de conscience ; l’enfant commence à réfléchir : il rentra en lui-même ». C’est d’ailleurs ce que recommande Saint Paul dans son épître aujourd’hui ; il dit : examinez-vous. La lecture de la parole de Dieu nous aide à réfléchir à rentrer en nous-mêmes, à nous rendre compte de l’amour que Dieu à pour nous personnellement.


2- L’aveu ; il dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. » Mettre un mot sur nos péchés et les dire au prêtre demande une grande confiance en la miséricorde de Dieu. Cela nous aide à réaliser à quel point nous sommes allez loin.


3- L’acte de contrition : « Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” C’est le début du rétablissement. Car nous exprimons notre volonté de changer. Nous choisissons la vie.


4- L’absolution ; Il obtient le pardon : « mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Dieu Nous relève et nous donne la grâce nécessaire pour avancer dans la perfection, pour reprendre les mots de Saint Paul.

Mais quel était le péché de cet enfant qualifié de prodigue?


En cherchant le synonyme de prodigue j’ai trouvé : gaspilleur, dilapidateur. En gros il n’a pas seulement demandé sa part d’héritage mais en plus il a tout gaspillé. Le gaspillage est un péché ! Je rends grâce au Seigneur pour tous les organismes qui luttent contre le gaspillage alimentaire.

Dieu te donne la santé ! Ne la gaspille pas.

Dieu te donne la richesse ! Ne la dilapide pas.

Dieu te donne la vie ! Ne choisi pas la mort.


Homélie du quatrième dimanche du carême. 2Co 13/5-13 Lc 15/11-32

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